Après 3h de vol*, nous atterrissons à Athènes dans le brouillard, sous la pluie et de nuit… bref, nous avons définitivement quitté la « douce » chaleur asiatique !!! Stavros nous accueille chaleureusement (bon, il aurait pu allumer le chauffage quand même), dans l’appartement que nous avons loué en attendant l’arrivée du CC.

*Pour la petite histoire, après Bangkok, nous avons fait une escale « très exotique » de dix jours en France ! Après avoir cherché en vain une destination facile et pas trop chère où passer les deux semaines sans notre CC, nous sommes tombés sur des billets d’avion « donnés » de la Malaysian Airlines vers Paris et en A380 s’il vous plait (on a quand même pris des risques, ils ont perdu deux avions l’année dernière !). Choc climatique assuré en arrivant à CDG (8°C) mais cet intermède nous a permis de revoir avec plaisir la famille ! Désolé Alice, tu y étais presque… mais étant l’unique participante à notre jeu « devinez où on va », tu gagnes le gros lot.

Notre premier jour à Athènes est ensoleillé, ce sera le seul ! Nous en profitons pour visiter le site phare de la ville : l’Acropole. Selon l’Unesco, ce serait « le plus extraordinaire ensemble architectural légué par la Grèce Antique au reste du monde ».

Malgré les destructions liées aux guerres et aux invasions, les quatre chefs-d’œuvre de l’art grec classique ont été en partie épargnés. Après la visite du Théâtre de Dionysos, puis l’Odéon d’Hérode Atticus, nous empruntons l’entrée monumentale de l’Acropole : les Propylées. Ensuite, nous traversons le temple d’Athéna Nikê avant d’atteindre le principal temple consacré à Athéna : le Parthénon. Bien qu’habillé de nombreux échafaudages, il n’en reste pas moins grandiose. Et dire qu’il était tout coloré à l’époque. Le 4^ème bâtiment est l’Erechthéion, le mieux conservé ou restauré, et qui a été le théâtre du célèbre duel entre Athéna et Poséidon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous décidons ensuite de visiter deux des quartiers les plus populaires d’Athènes : Plaka avec ses ruelles animées et Monastiraki avec ses antiquaires. Pour nous y rendre, nous empruntons le chemin qui fait le tour de la colline : le peripatos (mais pourquoi ce nom ?). Il est très agréable de flâner dans les ruelles jalonnées de jolies petites églises, de cafés et de restos sympas. Ca tombe bien c’est l’heure de manger !!! Hum, la cuisine Hellène est un vrai délice : moussaka, tzatziki, dolmadès…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que le ciel se couvre, nous visitons l’Agora (ancien centre de la vie publique de la cité antique), située au pied de l’Acropole. Nous terminerons cette journée « marathon », par la relève de la garde devant le parlement Grec. C’est fou ce qu’ils ont l’air ridicule ces grands gaillards avec leurs chaussures à pompons, à faire leur danse étrange. Cela ne doit pas beaucoup aider en temps de guerre, si ce n’est pour faire diversion peut-être !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jour suivant, c’est sous une pluie battante que nous nous rendons au musée de l’Acropole, seule attraction ouverte en ce jour de fête nationale. Le film et les différents éléments trouvés sur le site nous permettent de mieux comprendre à quoi ressemblait ce chef-d’œuvre à son apogée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Un nouveau jour de pluie, cette fois-ci consacré aux halles, immense marché couvert à la gloire de la viande et du poisson. Non loin de là, nous dégusterons des spécialités de jambon (75€/kg quand même !), viandes séchées et fromages Grecs, le tout arrosé d’un bon vin rouge du pays. Quand le moral est attaqué par le mauvais temps, on trouve refuge dans les plaisirs du ventre !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous visitons ensuite le cimetière de la Céramique, puis nous poursuivons notre ballade dans les rues piétonnes sous une pluie qui tombe de plus en plus fort.  Nous sommes tous trempés, mais Julie dort dans sa poussette tranquillement installée dans son sac poubelle !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En fin d’après-midi, nous apprenons que notre camping-car a bien été déchargé dans le port du Pirée. Cela annonce une journée stressante pour Cyril qui devra se frotter aux douanes Grecques. Lever à 7:00, trajet en métro jusqu’au port, visite chez l’agent pour récupérer le delivery order, trajet en taxi jusqu’aux douanes et là commence le parcours du combattant. Les panneaux sont écrits en Grec (avec l’alphabet qui va bien, même en plissant les yeux on ne devine vraiment pas que « γραφείο » veut dire « bureau ») et presque personne ne parle anglais… Finalement, après avoir vu notre dossier passer entre les mains d’au moins vingt personnes, Cyril  accède au graal. Il est là, notre bon vieux compagnon de galère. Il ne nous a pas épargné avec les crevaisons, les pannes diverses, les ennuis de frigos… mais qu’est ce qu’on est heureux de le retrouver en bon état après trois semaines en mer. 

La première nuit se fera dans un camping à la périphérie d’Athènes, histoire de lui refaire une petite santé : recharger ses batteries, dépoussiérer ses filtres à air, refaire ses niveaux, faire un grand nettoyage… bref le chouchouter un peu avant de partir à la découverte de la Grèce.