Depuis Hanoi, un minivan nous emmène vers la côte de la mer de Chine, plus exactement à Halong city, point de départ d’un des plus beaux sites naturels de la planète : la baie d’Halong, rendue célèbre en France par le film Indochine.  Nous retrouvons Marc qui s’est chargé d’organiser notre séjour de deux jours et une nuit à bord d’une jonque. Quelques rayons de soleil parviennent à percer la couche de nuages, nous pouvons alors profiter du sun-deck et selon les affinités, faire une sieste, jouer au loup, contempler le paysage ou bombarder les quelques 2000 pains de sucre avec nos reflex. Ha Long signifie « descente du dragon ». D’après la légende, un dragon serait descendu dans la baie et avec sa queue, aurait entaillé la montagne ne laissant émerger de l’eau que les plus hauts sommets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons cap sur ces îles fabuleuses. Tous les ponts du bateau sont explorés afin de prendre la plus belle photo possible. Nous croisons toutes sortes de navires, de la simple barque de pécheur à l’énorme cargo porte-containers, mais dans la zone classée au patrimoine mondial de l’Unesco nous ne rencontrons que des jonques (plus ou moins modernes) et les embarcations des habitants de ces lieux fantastiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous passons entre les récifs quelques frissons nous parcourent, nous avons le sentiment d’être des privilégiés à pouvoir naviguer dans ce décor majestueux. La jonque, bien que modifiée pour pouvoir accueillir une clientèle parfois exigeante, ne reste pas moins assez authentique avec ses voiles typiques et sa structure toute en bois de la coque au pont supérieur.

 

 

 

 

 

Nous mouillons dans une jolie baie pour partir à la découverte de la grotte de la  « surprise », que nous avons très longtemps cherchée… en vain. De retour sur Victory, le soleil commence à se coucher, l’occasion de monter une nouvelle fois sur le pont pour prendre quelques photos. Malgré le « froid », nous prenons un cocktail en terrasse et après un nouveau repas délicieux, nous décidons de participer à une formidable aventure : la pêche au calamar. A l’arrière, de la jonque, munis de cannes à pêche de fortune au bout desquelles pendouillent de ridicules calamars en plastiques fluorescents nous tentons notre chance. En voyant notre détresse, un membre de l’équipage vient nous tenir compagnie et essaie de nous montrer les rudiments de cet art qui pour nous restera un mystère. On ne vous cache pas que notre pêche ne fut pas franchement miraculeuse…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une bonne nuit de sommeil, bercé par le délicat roulis de la mer de Chine, nous débarquons sur un petit ilot doté d’une jolie plage de sable blanc et d’une forêt habitée par de gourmands macaques. Mamy ne résiste pas à faire trempette dans la mer entraînant ses petites filles avec elle !

 

 

 

 

 

Puis nous regagnons notre port de départ n’en finissant pas d’admirer le paysage tout en dégustant les plats locaux. Après 24h passées dans ce cadre merveilleux, c’est dans un épais brouillard que nous quittons ces lieux, comme s’ils s’étaient réveillés le temps de notre passage pour ensuite s’endormir à nouveau.

 

 

 

 

 

Nous rejoignons dans l’après-midi la ville de Ninh Binh, 150 km plus au sud, toute proche de la baie d’Halong « terrestre » (4 heures de mini bus sur des routes pas franchement fantastiques !). Arrivant tardivement, nous nous contenterons pour cette première journée d’une visite au marché central qui, encore plus que d’habitude, nous fait découvrir les spécialités locales… âmes sensibles s’abstenir !

 

 

 

 

 

Tôt le lendemain matin, nous sommes les premiers touristes à naviguer sur un bras de rivière au milieu de pain de sucres qui, il est vrai, ressemblent à ceux de la baie d’Halong. Sauf qu’ici nous sommes « presque » seuls et le paysage ensoleillé est somptueux. De plus, la ballade est agrémentée de passage dans des grottes, 9 au total, longues d’une centaine de mètre à plus de 400 m. Mieux vaut baisser la tête et faire confiance à la dextérité de nos rameurs (qui alternent le ramage avec les mains et les pieds). Cyril fait une petite tentative de manœuvre, mais après 5 min à nous faire tourner en rond il abandonne et rend les rames à notre canoteuse professionnelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous enchaînons ensuite par la visite de la pagode bouddhiste  «Chu Bai Dinh », gigantesque ensemble de temples et de bouddhas géants étagés sur plus de 2 km de long et construit il y a à peine 5 ans. Nous n’avions pas anticipé un si long exercice physique et c’est bien fatigués que nous rejoindrons la ville dans l’après midi pour un déjeuner bien mérité.