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- in 11 - Malaisie, Asie
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- by arkete
Nous avons décidément beaucoup de mal à quitter Kuala Lumpur… à cause de notre frigo cette fois ci qui s’est mis en grève et ne fait plus de froid, mais aussi parce que nous avons du mal à laisser la famille du Dr Cassidi derrière nous.
C’est donc en totale immersion que nous passons nos derniers instants auprès d’eux… nous ne voulons pas en perdre une miette. D’autant plus que Saloma nous régale de ses plats « fait maison », Raju en profite pour apprendre à Cyril comment manger avec les doigts. C’est tout un art qui permet d’apprécier davantage les saveurs des plats qu’on déguste. Pour les remercier, Estelle cuisine un gratin Dauphinois, un poulet Basquaise et prépare de jolies fraises Melba.
Malia, quant à elle, se fait couper les cheveux par Saloma (elle était coiffeuse avant de s’occuper de ses petits enfants) et en soirée Cassidi sort les « clac doigt » (petits pétards à jeter au sol) pour le plus grand plaisir des enfants.
Les dernières photos avec cette famille formidable : généreuse, bienveillante et accueillante.
THANKS A LOT FOR YOUR KINDNESS !
Il est temps de reprendre la route qui nous mène plein sud en direction de Singapour. Nous n’irons pas bien loin, 40km tout au plus et faisons étape à Putrajaya… Nous nous y étions déjà rendus il y a quelques semaines pour récupérer un document pour le CC.
Au beau milieu de la ville, un lac artificiel de 600 ha offre la possibilité de faire de multiples activités nautiques. En ce qui nous concerne, nous nous contenterons d’un bon plouf dans la piscine pour nous rafraîchir. L’endroit est calme et il y a un peu de vent, ce qui devrait nous permettre de passer des nuits agréables. A la tombée de la nuit, les bâtiments qui bordent le lac s’illuminent alors que des Malaisiens en tenue traditionnelle viennent prendre des photos.
Pour commencer la visite, nous montons au Convention Center qui, percher sur sa colline, domine toute la ville. Alors que jusqu’ici, nous avions connu une Malaisie traditionnelle, chargée d’histoire et malheureusement parfois un peu sale, ici le premier bâtiment a été construit au début des années 90 et tout y est bien rangé, propre et sans âme. Cette cité endormie et aseptisée a pris la place de 5000 ha de plantations d’hévéas et de palmiers à huile, sous l’impulsion d’un premier ministre visionnaire et un peu ambitieux. Du coup, c’est très tranquillement que nous déambulons dans les rues quasi désertes. Les 9 ponts que compte la ville sont tous de styles différents, dont le Putra Bridge qui est une réplique du pont Khaju d’Ispahan en Iran. Les bâtiments, quant à eux, rivalisent de splendeur, comme la mosquée Tuanku Mizan Zainal Abidin et son dôme en acier inoxydable. Evidemment les quartiers du 1er ministre sont particulièrement soignés avec l’immense Perdana Putra.
Pour visiter la Majid Putra, les filles devront une fois de plus revêtir des habits couvrant. Il doit faire 30°C et Estelle est ravie de rajouter une djellaba par-dessus ses vêtements. Mais la mosquée mérite ces petits efforts tant elle est joliment décorée de rose et de blanc, avec son dôme d’inspiration safavide et ses vitraux d’un bleu profond (que l’on pourrait croire tout droit venus de Chartres, mais qui sont en réalité allemands).
Spéciale dédicace aux amateurs de démarches Lean : en Malaisie même les Mosquées appliquent le 5S !!!
Pendant la sieste de Julie, Malia part faire un tour de vélo dans le Taman Botani. Elle craint de ne plus savoir en faire, mais malgré un vélo trop grand pour sa taille (une fois dessus, elle ne touche plus le sol), il ne lui faut que 5 min pour distancer son papa qui a du mal à la suivre en courant.
Nous rejoignons ensuite la côte en quête d’une jolie plage pour lézarder au soleil. Nous trouvons notre bonheur au sud de Port Dickson avec une eau chaude, du sable blanc et le CC qui se repose à l’ombre des palmiers.
Plus au sud, se trouve la réserve naturelle de Cape Rachado, l’unique forêt tropicale de la côte ayant survécu à la culture intensive du palmier à huile. Une petite marche nous mène jusqu’au doyen des phares de Malaisie. Malheureusement le temps n’est pas assez clair pour apercevoir Sumatra à 38km de l’autre côté du détroit de Malacca. De retour au camping-car, nous sommes dégoulinants de sueur tant il fait humide dans cette forêt épaisse. Une dernière étape à la plage s’impose.
La petite chronique de Cyril :
J’ai fini par apprendre ce qui m’avait soigné de la dengue.
Alors qu’il m’était impossible d’avaler quoi que ce soit de solide ou de liquide, une boisson miracle est venue à mon secours. Qui me l’a apportée ? Un chinois dont l’épouse était à côté de moi aux urgences lors de mon arrivée. Quand est-il venu ? Dès le premier jour de mon hospitalisation et tous les jours ensuite, accompagnant cet étrange élixir de pastèque ou de porridge délicieusement préparé par sa femme. Quels en étaient les ingrédients ? Le goût très amer de cette boisson provient d’un légume chinois difficile à trouver, mais surtout d’une énorme grenouille de près de 1kg élevée spécialement pour préparer ce type de bouillon qui nécessite environ 6h de cuisson. Comment ai-je fait pour avaler une telle mixture ? On ne m’a indiqué la recette de cette fameuse boisson qu’après mon rétablissement. Comme quoi la médecine chinoise a ses vertus !
Très belles photos, l’Asie ne m’avait jamais vmt attiré mais là je tombe un peu sous le charme depuis les derniers articles. Bises à tous !
Eh Howzit? Oulala, le depart de cette belle famille a du être difficile… J’en avais moi meme une larme a l’oeil. Les voyages permettent de belles rencontres, c’est génial!
Je suis de retour a Honolulu après une escapade de 3 jours sur la Grande Ile avec l’équipe universitaire. On a fait du snorkeling de nuit pour voir les « manta rays », c’était vraiment sympa! La competition débute la semaine prochaine.
Grosses bises!
la famille du Dr Cassidi est généreuse et très attachante et nous aussi on l’aime à travers vos récits !
Ce Chinois bienveillant nous a ému , Abel doit connaître cette recette si elle fait partie de sa pharmacopée…
Les moments difficiles font faire de belles rencontres aussi…
Malia est bien coiffée.
A très bientôt bisous
oui, cyril, des fois, vaut mieux pas savoir la recette
!… parce que la potion à base de grenouille, beurk….
Que de belles photos, cela nous fait rêver et nous échappe du quotidien français. Je constate que l’immersion est totale. Partagez des repas, accepter un breuvage pour se soigner, bravo et continuez bonne route.
Ta tante Françoise, Roger et Cécile vous embrassent .
Merci pour votre message, nous sommes contents de savoir que vous nous suivez de loin ! Est-ce que Cécile est de retour en France ? Si un de vos futurs voyages vous fait passer en Asie, nous pourrions nous croiser ! Biz de nous 4