A 21h, nous prenons le train de nuit qui nous conduira jusqu’à Hue, ancienne capitale du Vietnam. Après les clapotis de la mer de Chine, ce sont les vibrations sur les rails et les coups de frein à chaque gare qui vont nous bercer pendant 11h.

 

 

 

 

 

Nous savions qu’ici nous allions découvrir de beaux palais, temples, tombeaux et pagodes classés au patrimoine mondial de l’Unesco. En revanche nous ne savions pas que ce coin du Vietnam nous réservait un vrai voyage culinaire. Dans une sorte de grande cantine ouverte sur la rue, où les commis de cuisine préparent les plats sur de petits tabourets en plastique, nous savourons de délicieux Banh Beo et Nems Lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous ne rêvez pas, nous avons sorti les k-ways et c’est presque la première fois depuis le début de notre périple ! C’est sous une pluie battante que nous visitons les tombeaux extravagants de Minh Mang et de Tu Duc. Sorte de résidence impériale à la campagne pour les empereurs, elles se transforment en mausolée à leur mort. Puis une fois bien trempés, pourquoi ne pas enchainer avec Thien Mu, la pagode de la Dame céleste posée sur la rive de la rivière des parfums. Seul moment apaisant de l’après-midi, la dégustation d’un café local : noir, très noir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, c’est toujours sous un ciel gris que nous visitons la cité impériale, qui abrite la cité royale et la cité Pourpre interdite. Le pavillon de lecture et le théâtre royal nous ont particulièrement plu. Les portes des différentes enceintes, ainsi que les temples ont gardé quelques jolies couleurs.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la route qui nous amène ensuite jusqu’à Hoi An, nous nous arrêtons à la Marble Montain près de Danang. Une courte marche nous permet d’accéder aux temples et au réseau de grottes et cavités creusées dans le calcaire et le marbre.

 

 

 

 

 

Hoi An est également un site classé par l’Unesco, mais cette fois-ci c’est pour la sublime architecture de ses maisons en bois. En journée, les balades dans le centre historique sont très agréables avec les petites ruelles étroites, les temples et les maisons traditionnelles (à condition de faire abstraction des rabatteurs et des boutiques de souvenirs). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au fur et à mesure de nos visites dans la vieille ville nous captons davantage l’atmosphère paisible qui s’en dégage. Malgré l’omniprésence des touristes, les habitants vivent tranquillement au rythme de la pêche, du marché et des promenades sur la rivière Thu Bon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais c’est surtout le soir que le charme de Hoi An opère avec ses lampions de toutes les couleurs, ses restaurants, son bord de rivière animé et surtout son pont japonais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Après un joli spectacle de chants, danses et musiques traditionnels, nous dinons en terrasse (grâce à une météo enfin plus clémente) avant de nous essayer à la pinata vietnamienne. Cyril, après un essai pour rien, tape dans le mille et gagne le lampion cadeau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour plus de plaisir, l’exploit à vitesse réelle.