Le mois de février est déjà bien avancé et nous retrouvons petit à petit la chaleur et la moiteur de nos débuts en Asie… Il est temps d’aller faire un tour au bord de la mer ! Nous roulons donc plein ouest vers la ville d’Ubon Ratchathani alors que les festivités de la fête du Tet (nouvel an Chinois) commencent : dragons, lampions, feux d’artifice et pétards égayent un peu cette ville endormie.

 

 

 

 

 

Journée « galère » le lendemain (et oui, il y en a !) : le voyant de frein s’est allumé, il nous faut trouver un garage qui voudra bien nous changer les plaquettes. Arrivés à Surin sous une chaleur accablante, nous faisons le tour de quatre garages avant de tomber sur le bon qui nous donne rendez-vous le lendemain matin à 9h00 (pour la petite histoire, nous ferons le tour de quatre nouveaux garages le surlendemain car celui qui nous avait donné son accord nous fait faux bond au petit matin !). Le coin n’est pas très sympathique et nous ne savons pas trop quoi faire ni ou aller passer la nuit. Heureusement, il se passe toujours quelque chose de bien dans une journée et c’est notre bivouac qui nous apporte notre récompense : nous dormons en face de la « maison » d’un superbe éléphant et de son mahout qui ont eu la gentillesse de nous accueillir pour la nuit ! Julie n’a pas l’air impressionnée par les quelques tonnes de ce gentil pachyderme, surement le plus beau que nous ayons vu jusqu’à présent!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois les freins réparés, nous reprenons une route que nous connaissons, puisque nous y sommes passés quelques mois plus tôt en allant vers le Cambodge. C’est avec plaisir que nous nous arrêtons de nouveau du côté des ruines de Prasat Muang Tam, entre lacs et temples Khmers. Julie y retrouve sa « jumelle »et tous les gens du coin qui les voient jouer ensemble les confondent! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, après une grosse journée de route plein sud cette fois, nous atteignons la mer ! Alors que nous nous prélassons sur une petite plage recommandée par les locaux, Fred, un français marié à une thaï et qui vit six mois de l’année ici vient nous saluer ! Coïncidence vraiment étonnante, il est un très bon ami du voisin de l’oncle Yves de Cyril, dans le Lot et Garonne (pas facile à suivre !). Apéro, dîner et c’est ensemble que nous embarquons le lendemain sur un ferry direction l’île de Ko Chang que Fred connait bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’île, la 2^ème plus grosse de Thaïlande après Phuket, est idyllique : plage de sable blanc, eau limpide, cocotiers, éléphants se baladant sur la plage, tout y est. Evidement, les touristes sont là aussi, avec le lot d’hôtels et de restos plus beaux les uns que les autres ! C’est toujours un peu difficile de se faire une place sur une île avec notre CC, mais c’est en croisant celui d’une famille chinoise que nous arriverons sur un emplacement 3 étoiles avec un peu de pelouse, vue sur mer et accès à la superbe piscine au coucher de soleil imprenable…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après trois jours passés entre baignade, bronzage et kayak de mer, nous partons explorer Ban Bang Bao au sud de l’île avec ses magnifiques bateaux de pêche reconvertis en navires de croisière. Avant de quitter l’île, nous voulons goûter à une ambiance plus authentique. Et pour ça, il suffit de passer à l’est de l’île, plus sauvage, plus calme, avec de nombreux endroits où le tourisme n’a pas encore tout envahi. Des femmes nettoient les filets de pêche, un adolescent prépare son coq pour les combats du soir, les maisons sur pilotis qui avancent dans la baie dégagent ici un charme incomparable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut penser à retourner sur le continent, car notre épopée asiatique se termine bientôt et nous devons rejoindre le port de Laem Chabang au sud de Bangkok pour mettre notre Camping Car sur un cargo. Sur la route, nous faisons un arrêt à Chanthaburi célèbre pour son marché aux pierres précieuses et sa cathédrale d’influence française. Mais ce qui retient toute l’attention de Julie et de Malia, ce sont les vendeurs de beignets et autres madeleines… juste un régale !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière halte sur la côte, qui devient de moins en moins sauvage. Nous nous levons sous un ciel gris, le petit crachin qui nous a réveillés sur la plage s’est transformé en véritable tempête à l’approche de Rayong.  A l’occasion d’une accalmie, nous nous essayons à un jeu local avec pas mal de succès… sauf qu’en principe il se joue avec les pieds. Nous regagnons finalement Si Racha qui sera notre ultime bivouac en Asie du Sud-Est. Il nous reste à préparer le CC pour son trajet en RoRo entre la Thaïlande et la Grèce, faire nos valises et dire « Korp Kun » et « Lah Gorn » à la Thaïlande et à ses voisins asiatiques qui nous ont tellement comblés.