Nous voulions depuis longtemps visiter Dubrovnik qui se situe à la pointe sud de la Croatie, quelques kilomètres après la frontière Monténégrine. Malheureusement, nous arrivons sous un ciel gris et très menaçant. Nous décidons donc de retarder la visite de la partie historique d’une journée et en profitons pour aller découvrir la partie moderne, avec son port où des paquebots gigantesques viennent mouiller pour quelques jours. Circuler avec le camping-car à proximité de la vieille ville reste possible, mais nous abandonnons l’idée de nous y garer. D’ailleurs, nous avons trouvé un « auto-camp » dans une petite ville plus au sud, et des bateaux partent tous les jours pour la grande cité voisine.

 

 

 

 

 

Le lendemain, c’est donc sous un soleil éclatant que nous embarquons sur notre navette pour rejoindre Dubrovnik. Nous apercevons de loin ses murailles, puis entrons dans son port de plaisance.  A peine débarqués, nous avons le souffle coupé par la beauté de cette ville-musée. Au cours de notre voyage, de nombreuses villes nous ont séduites pour leur ambiance unique (Bangkok ou Luang Prabang), pour leur architecture (Arequipa ou George Town) ou pour la beauté de ses paysages (Ushuaïa ou Purmamarca). Mais cette fois-ci, c’est le mélange harmonieux des couleurs qui nous touche en premier. La blancheur des maisons, des ruelles et des fortifications qui contraste avec la couleur « rosée » des toitures (tuiles de Toulouse bien sûr) et le bleu azur de la mer Adriatique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tant que nous en avons le courage, nous prenons la direction des remparts et attaquons les 2 km du parcours qui encerclent la ville médiévale. La balade n’est pas une promenade de santé car il faut monter les multiples escaliers, puis les redescendre, tout ça sous le soleil… mais les vues sont toutes très différentes : la grande fontaine d’Onoforio, la baie, le fort Lovjrenac. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Une fois en bas, nous sommes aveuglés par la Placa (principale rue) où nous avons l’impression de flotter au-dessus des pavés de marbre. 

 

 

 

 

 

Après un succulent risoto à l’encre de sèche, nous sommes d’attaque pour faire les grimpettes au milieu des quatiers de Gorica ou de Lapad. C’est aussi l’occasion d’effleurer le quotidien des habitants, souvent perturbés par les flots de touristes. Le linge qui sèche, les étudiants sortant des écoles, les enfants jouant dans les petites cours, Dubrovnik est un musée encore bien vivant.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Comme par habitude, nous alternons le tumulte des grandes villes avec le calme des grands espaces. En 2006, nous avions visité l’inoubliable parc de Plitvice et par peur d’être déçus par une 2^nde visite, nous lui avons préféré le parc de Krka (et encore, là, ils ont mis une voyelle). Certes, moins impressionnant que son « grand frère », la multitude de petites cascades se jetant dans des bassins formés par le travertin offre un spectacle apaisant… enfin, juste avant que des hordes de Croates ne déboulent de partout. Nous sommes le 1^er mai, jour de fête national et surtout, jour férié !!! Coup de chance pour les filles, les trampolines sont de sortie pour l’occasion !