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- in 10 - Japon, Asie
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- by arkete
Un nouveau jour au pays du soleil levant, Julie prend les choses en main et nous amène à Ueno. Nous nous baladons dans les rues marchandes avant de nous restaurer dans un Kaitenzushi. De petites assiettes de sushis défilent devant nos yeux sur un tapis roulant. Au fur et à mesure que nous les dégustons, des cuistots en préparent de nouveau : fraîcheur garantie. Petit tour ensuite dans un des plus grands parcs de Tokyo où se concentrent plusieurs musées (nous n’en ferons aucun, mission impossible avec les filles !). Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans le quartier d’Akihabara, temple de l’électronique où l’on peut trouver n’importe quelle nouveauté (il a fallu tenir Cyril !).
Petit aparté…
Un des grands sujets de conversation de Malia tourne autour des toilettes japonaises… Ce n’est pas une légende, c’est une vraie attraction pour les occidentaux que nous sommes (nous avons même passé plus d’une demi heure dans les toilettes d’un grand magasin tellement ils sont high tech et pleins de gadgets !).
Nous avions promis aux filles de dédier une journée à les divertir… Direction le parc d’attraction Hanayashiki dans le quartier d’Asakusa. Nous ne resterons finalement qu’une paire d’heure dans ce parc ouvert depuis 1843, le plus vieux du Japon, les attractions n’étant pas de toute première jeunesse ! Ceci dit, pour des petites filles de 2 et 5 ans, la féérie fonctionne tout de même et, Malia et Julie apprécient. Ensuite, direction Nakamise Shopping street pour l’achat de quelques souvenirs et la visite du temple Bouddhiste de Senso-ji. Même si la tentation a été forte, nous n’avons pas pris le Panda Bus, ni sollicité une « tortue ninja » pour nous transporter dans la ville.
L’heure du 2nd shot pour notre vaccin contre l’Encéphalite japonaise a sonné, en route pour le quartier de Shiodome. L’avantage de faire ces formalités au Japon, c’est que l’on peut profiter d’un prix défiant toute concurrence et de l’organisation sans faille de leurs cliniques. Faire quatre injections n’aura jamais pris si peu de temps et les filles n’ont même pas pleuré (une première pour Malia, elle demande presque des vaccins maintenant pour avoir sa sucette juste après !). Nous traversons la rue et c’est seul que Cyril grimpe au sommet de la Tokyo Tower, la tour Eiffel Japonaise. Elle est bien moins élégante mais plus haute de quelques mètres (333m). Juste à côté le temple Zojoji reconstruit mainte fois suite à des incendies, des séismes ou des guerres, n’a pas le charme des centaines de statues Jizô juste derrière. Au milieu de ces gratte-ciels, le parc de Hama-rikyu avec son lac et l’ombre de ses arbres centenaires est un refuge apprécié. Tout comme le tour en bateau sur la Sumida river qui nous offre un moment de fraîcheur dans la moiteur de la capitale, Julie en profite pour faire une bonne sieste. C’est aussi l’occasion de voir Tokyo sous un autre angle et d’observer la Tokyo skytree haute de 634m, la 2ème plus haute structure du monde.
Notre dernier jour à Tokyo sera consacré au quartier de Bunkyo et son Tokyo Dome. Pas de chance, il pleut et nous ne pourrons pas faire les gigantesques montagnes russes (le Thunder Dolphin). Nous nous rabattons sur le grand splatch… quitte à être mouillés, autant rigoler. Après un bon déjeuner dans un food court, nous formons 2 équipes. La première, composée des filles, va passer 1h dans une salle de jeu géante avec piscine à balles, jeux gonflables… pendant que l’autre, les 2 gars, vont jouer de leur côté (comme des grands enfants, ouai oaui !!!) aux pinces et taquiner la balle de baseball à 130km/h… ça va très vite et quand vous avez la chance d’en taper une, vous avez des fourmis dans le bras pour le reste de l’après-midi.
Voilà, l’épisode japonais s’achève en beauté, nous devons laisser Jérôme terminer, lui aussi, son séjour sur cette île fantastique. Il a beaucoup de chances, car tout début juillet l’ascension au mont Fuji est ouverte… nous espérons qu’il aura beau temps là-haut.
On a adoré le Japon, tellement différent de la France. Il y règne une ambiance zen où rien ne semble pouvoir perturber la quiétude de ses habitants. De notre vie, nous n’avons jamais connu ce sentiment de sécurité absolue… rien ne peut nous arriver ici.
La petite Chronique de Cyril !!!
Sans dénigrer notre beau pays, nous avons tout de même pas mal à apprendre d’autres cultures. Ici les règles de base, que la grande majorité de la population respecte, sont : la modestie, la politesse, la propreté, la ponctualité et surtout le respect de l’autre… Je pense que nous avons, nous français, une certaine marge de progression sur quelques uns de ces points.
Pour être très concrets, prenons l’exemple du gentil M. Sato, très respectueux des us et coutumes de son pays. Tous les matins, il se lève à 5h pour sortir Sangoku son petit Chiwawa et arrose le trottoir aussitôt que celui-ci urine. Ensuite, il respecte scrupuleusement la file d’attente pour monter dans le métro et laisse sa place à une personne âgée. En arrivant au travail, il salue tous ses collègues poliment et discrètement (là-bas, ça ne se fait pas de raconter son week-end pendant des heures). Après 12h de dur labeur, dont il ne se plaint jamais, il rentre chez lui. Après 1h de méditation, il va se coucher avec le sentiment d’une journée bien remplie où il a fait de son mieux pour faire preuve de modestie, de politesse, de ponctualité…
Imaginez-vous M. Sato qui vient d’offrir un voyage dans la romantique capitale française à sa belle. Il a choisi Air France pour son voyage et arrive avec plusieurs heures de retard à Roissy, la faute à une grève des contrôleurs aériens (il cherche ce que veut dire grève en japonais et ne trouve pas la traduction). Ensuite, par miracle il arrive à acheter un ticket de RER pour Paris, trouve la gare et monte confortablement à bord. Mais il est 18h et c’est la sortie des bureaux. Il laisse sa place à une femme enceinte… sa courtoisie ne sera pas récompensée, car au milieu de la foule amassée dans le wagon, il se fera dérober son portefeuille. Enfin le train s’arrête… dans la charmante bourgade d’Aulnay sous Bois. Et oui, le RER n’ira pas plus loin. Il y a match au stade de France et des supporters ont envahi les voies. Il trouve un taxi qui, pour se rendre dans le 1er arrondissement, le fera passer par Montrouge et le délestera de 100€ lui faisant croire qu’après 19h, en France on applique le tarif de nuit. Trop poli, M. Sato n’ose discuter. Il arrive enfin à son hôtel, mais glisse sur le trottoir et se fracture la clavicule, la faute à pépette la brave chienne de Mme Durant qui s’est laissée aller au beau milieu du passage sans que sa maîtresse ne pense à ramasser l’objet du délit. Parce que les galères doivent toujours avoir une fin, il se fera servir un bon cocktail dans un bar, en terrasse où un serveur charmant, lui souhaitera la bienvenue et un bon séjour.
Evidemment tout ceci n’est que fiction (les serveurs charmants à Paris n’existent pas) et j’ai volontairement grossi le trait. De toute façon, M. Sato et son épouse vont passer des vacances formidables, car Paris est vraiment la plus belle ville du monde.
Je suis tout a fait d’accord!
Les Japonnais sont adorables… moi, j’ai meme choisi d’en marier une!
ça donne envie d’y aller, tout à l’air si beau et si paisible, les temples sont magnifiques…
les filles en ont bien profité, et elles ont eues des moments juste pour elles, Malia s’éclate et Julie est très consciencieuse…
Bonne continuation et à très vite de vous lire
J’adore les japonnais, mes préférés c’est les Sugai … cependant ils sont loins d’être mes touristes préférés.