Nous quittons en fin de journée le tumulte des villes chiliennes pour entamer notre « traversée des Andes » ! Les routes en lacets nous amènent à notre premier col (3185m) et à un bivouac plutôt  sympa dans la station de ski de Portillo, avec vue sur les montagnes et le lac d’altitude. C’est un peu désert au mois de Mars mais les photos de l’hôtel montrant les équipes Américaines de ski s’entraînant pendant les mois d’été ici témoignent de l’intense activité qui doit y régner !

Une petite rando nous permet de nous approcher du sommet le plus haut d’Amérique : l’Aconcagua – 6962m.

Nous entamons ensuite notre descente vers l’Argentine avec un nouveau passage de frontière (on commence à être doué, on a réussi à ne pas se faire fouiller !). Sur la route, arrêt au monument naturel  « Puente del Inca » et à Los Penitentes.

Les paysages sont absolument magnifiques et les couleurs des montagnes allant du vert au rouge presque irréelles.

Nous avons encore perdu Papy et Mamy, mais c’est finalement dans un petit hôtel plein de charme de Barreal que nous les retrouverons et bivouaquerons (chouette un bain pour les filles et une bonne douche chaude pour Maman) ! Cyril n’avait pas voulu se doucher et il a bien eu raison car juste avant de partir, nous nous apercevons qu’un pneu est à plat (et de deux !). En un rien de temps, Cyril change la roue !

Cette crevaison nous a fait perdre un peu de temps mais ne nous empêche pas de nous arrêter dans des endroits magiques de la vallée de Calingasta.

L’objectif du jour est d’arriver à San Agustin de Valle Fertil… Après un arrêt « plein d’essence, d’eau et de courses à San Juan », nous doutons d’y parvenir mais continuons malgré tout notre route…Bon bon, il est presque 20h, la nuit tombe et tous les « micros » villages traversés ne disposent pas d’hôtels (on a bien trouvé un charmant monsieur qui louait une chambre mais la « propreté » des lieux a fait fuir tout le monde) ! Et bien, le bivouac du soir se fera sur le bas côté de la route en face d’un poste de police et AVEC papy et mamy. Les filles sont ravies, quant à nous, on a un peu moins bien dormi à cause des camions et du sifflement d’un train dans la nuit (version imagée!). Papy et Mamy eux ont passé une super nuit (si si vraiment, le sifflement du train ne les dérange plus !).