Entrée par les portes de la ville du bout du monde : Ushuaïa.

Premières impressions : vue sur le canal de Beagle entouré de sommets enneigés ; nous sommes déjà conquis par la beauté des paysages. La ville en elle-même reste un port très actif et une station touristique avec son lot de magasins de souvenirs !

Le lendemain matin, en route vers le glacier Martial – l’accès est facilité par un télésiège mais le chemin jusqu’au glacier reste difficile. Malia monte comme une championne et accède à sa récompense : toucher la neige ! 

Après tous ces efforts, rien de tel qu’une pause gourmande au salon de thé, Julie en salive….

Le soir, nous bivouaquons au cœur du Parc National Tierra del Fuego en compagnie de la famille Bourjea, rencontrée un peu plus tôt. Arrivés de la Réunion, ils font eux aussi un tour de l’Amérique du Sud en Camping Car avec leurs deux enfants… Nous avons déjà pas mal de points communs.  Marc, ne sois pas jaloux,  ils finiront leur périple au Brésil au Maracana pendant la coupe du Monde !  

Malia joue les castors avec Delphée et Mahé. Soirée très sympa autour de grillades !

Footing matinal (enfin 10h00 du matin !) pour les papas (enfin la vidéo!) pendant que les enfants se détendent…

Vidéo footing dans le parc national de Tierra de Fuego : Trail TFNP_0001

Puis visite du parc au milieu des forets de lengas, le long des rivières pour atteindre la fin de la Ruta 3. Castors, renards roux (même pas peur de nous !) et caracaras habitent ces terres froides.

 Dernier jour à Ushuaïa et notre premier arrêt culturel avec la visite du musée maritime dans l’ancien pénitencier. On a appris à faire des pingouins en papier !

Petite anecdote :

Cyril retrouve une famille argentine croisée quelques jours auparavant. Le papa l’invite à visiter son camping car flambant neuf. Rapidement, comme deux jeunes ados, ils finissent par comparer… la puissance des moteurs, l’espace vital dans la cellule, le nombre de roues de secours et… les réserves en eau. Très fier Cyril lui dit qu’avant de venir, il a fait rajouter un réservoir de 60L, portant à 160L la réserve totale en eau propre. Bon, l’argentin indique que lui en a 450L et s’empresse de rajouter que nous, les français, nous ne prenions pas souvent de douches. Est-ce vraiment la réputation des français : nous sommes sales ? Ou est-ce que 3 jours sans douche serait la limite à ne pas dépasser ?